Lorsque les pensées dominent le corps, le chemin peut être dangereux
Lorsque les pensées dominent le corps, elles ouvrent une porte vers les accès anxio-dépressifs.
En Belgique, on estime que près d'une personne sur cinq a souffert ou souffrira d'une dépression au cours de sa vie. Les accès dépressifs, les comportements addictifs, les phobies proviennent d’une forte intensité de l'acte de penser. Cette suractivité du mental pousse vers une dramatisation, une anticipation anxieuse, des pensées tristes, une humeur dépressive. Lorsque les pensées se multiplient (ressassement, culpabilité), les fonctions physiologiques et cérébrales s'en trouvent perturbées : tension musculaire, anxiété, idées noires, idées suicidaires (dans le but de quitter la souffrance ressentie).
Le corps se retrouve dominé par le mental qui le malmène. L'objectif de cette communication écrite est de mettre en lumière l'origine des accès dépressifs et des visions négatives afin de proposer des techniques hypnotiques d'accompagnement pour mettre fin aux ruminations et aux obsessions chroniques et à leurs conséquences toxiques sur l'humeur et la vitalité d'une personne. Le soin thérapeutique de ces perturbations a pour but de rétablir un équilibre entre pensée et corps.
L'hypnose thérapeutique peut aider une personne souffrant de dépression. Sous hypnose, plusieurs exercices sont proposés pour retrouver cet équilibre.
L’hypnose améliore considérablement les symptômes de la dépression et constitue une intervention non pharmacologique valide dans le traitement de la dépression. Selon l'ancienneté et la gravité de la dépression, il peut être nécessaire de recourir à des médicaments antidépresseurs et à des anxiolytiques, voire à une hospitalisation. L'hypnose viendra donc s'ajouter à un suivi thérapeutique. La pratique de l'hypnose est conseillée sur des accès de « déprime », des coups de « blues » ou sur des dépressions légères ou moyennes ou en cas de non-tolérance à des médicaments.
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